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Une protéine anti-oxydante pour lutter contre les altérations du microbiote intestinal et contrôler l’inflammation

 

 

 

 

 

 

 

Une protéine anti-oxydante pour lutter contre les altérations du microbiote intestinal et contrôler l’inflammation

| 06 DÉC. 2017 - 11H39 | PAR INSERM (SALLE DE PRESSE)

CANCER

Des équipes de l’hôpital Paul-Brousse AP-HP, de l’Inserm et de l’Université Paris-Sud viennent de mettre en évidence un mécanisme de modulation du microbiote intestinal impliquant une molécule aux pouvoirs antioxydant et anti-inflammatoire appelée REG3A. Celle-ci protégerait la barrière intestinale et les bactéries les plus sensibles à l’oxygène formant le microbiote améliorant ainsi la survie et la croissance de « bonnes » bactéries. La transplantation de microbiote fécal dans des souris modèles de colite sévère ou l’administration d’une protéine recombinante REG3A à des souris sauvages révèle une franche diminution de leur susceptibilité à la maladie. Ces résultats sont publiés dans la revue Gastroenterology et constituent une nouvelle approche de manipulation du microbiote intestinal à but thérapeutique, de restauration de la symbiose hôte-microbiote et d’atténuation de l’inflammation intestinale.

Un des facteurs clés de déséquilibres dans la composition du microbiote ou « dysbiose » est le stress oxydatif intestinal. Combiné aux réponses immunitaires, il est capable d’amplifier la production de radicaux libres, l’activation de cellules inflammatoires (macrophages), les déséquilibres de composition du microbiote en faveur de bactéries aérotolérantes et les lésions de la barrière intestinale.
Le Dr Jamila Faivre du service d’Onco-Hématologie de l’hôpital Paul-Brousse, AP-HP et son équipe de l’unité 1193 « Physiopathogenèse et Traitement des Maladies du Foie » du Centre Hépatobiliaire (Inserm/Université Paris-Sud) étudient le stress oxydatif comme cible thérapeutique pour prévenir ou traiter les maladies  et/ou les désordres liés à une dysbiose.

Dans cette étude, les chercheurs montrent qu’une protéine recombinante humaine appelée REG3A est capable de modifier le microbiote intestinal en diminuant les niveaux de radicaux libres. Ce mécanisme de régulation est basé sur l’activité anti-oxydante de cette molécule.
REG3A protège les bactéries commensales intestinales du stress oxydatif en piégeant les radicaux libres et en améliorant la survie et la croissance des « bonnes » bactéries de l’intestin connues pour être très sensibles à l’oxygène.
En accord avec les données obtenues dans des cultures bactériennes in vitro, la molécule délivrée dans la lumière digestive de souris transgéniques modifie la composition du microbiote intestinal avec surreprésentation de symbionts Gram positif tels que les Clostridiales et améliore la fonction barrière et la résistance des souris dans deux modèles de colite expérimentale sévère.
En allant plus loin, les chercheurs ont observé que la transplantation de microbiote fécal provenant de souris transgéniques qui expriment fortement REG3A protège les souris sauvages conventionnelles ainsi que des souris germ-free colonisées de la colite sévère induite. De plus, l’administration intrarectale de protéine recombinante humaine REG3A à des souris sauvages diminue significativement leur susceptibilité à la colite induite.

Ces résultats suggèrent qu’une thérapie biologique basée sur l’administration de protéine recombinante REG3A est une approche originale de (re)modelage du microbiote intestinal, d’atténuation de l’inflammation intestinale voire de prévention du cancer colorectal.

Par rapport aux stratégies actuelles l’originalité de cette approche  est double : utiliser une protéine humaine produite de manière endogène dans l’intestin et renforcer la proportion de bactéries intestinales à potentialité anti-inflammatoire en augmentant la concentration intra-luminale de REG3A pour préserver la symbiose hôte-microbiote et ainsi mieux combattre l’inflammation intestinale, voire extra-intestinale.

 

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Un cerveau virtuel pour décrypter l’épilepsie

 

       

 

 

 

 

 

Un cerveau virtuel pour décrypter l’épilepsie

COMMUNIQUÉ | 29 JUIL. 2016 - 10H55 | PAR INSERM (SALLE DE PRESSE)

NEUROSCIENCES, SCIENCES COGNITIVES, NEUROLOGIE, PSYCHIATRIE | TECHNOLOGIE POUR LA SANTE


Des chercheurs du CNRS, de l’Inserm, d’Aix-Marseille Université et de l’AP-HM viennent de créer pour la première fois un cerveau virtuel permettant de reconstituer le cerveau d’une personne atteinte d’épilepsie. Ce travail permet de mieux comprendre le fonctionnement de la maladie mais aussi d’aider à préparer des gestes chirurgicaux par exemple. Ces résultats viennent d’être publiés en ligne sur le site de la revue Neuroimage.
 
Un pour cent de la population mondiale souffre d’épilepsie. La maladie affecte les individus différemment, d’où l’importance d’un diagnostic et d’un traitement individualisé. Or actuellement les moyens de comprendre les mécanismes de cette pathologie sont peu nombreux et relèvent surtout de l’interprétation visuelle d’un IRM et d’un électroencephalogramme. Cela s’avère d’autant plus difficile que 50% des patients ne présentent pas d’anomalie visible à l’IRM et que la cause de leur épilepsie reste donc inconnue.
Des chercheurs ont réussi pour la première fois à élaborer un cerveau virtuel personnalisé, en concevant un « modèle » de base et en y additionnant les informations individuelles du patient, comme la façon, propre à chaque individu, dont sont organisées les régions de son cerveau et l’interconnexion des aires entre elles. Le résultat permet de tester sur celui-ci des modèles mathématiques engendrant une activité cérébrale. Les scientifiques ont ainsi pu reproduire le lieu d’initiation des crises d’épilepsie et leur mode de propagation. Ce cerveau a donc une véritable valeur de prédiction du fonctionnement des crises pour chaque patient, ce qui offre un diagnostic beaucoup plus précis.
 
Par ailleurs, 30% des patients épileptiques ne répondent pas aux médicaments. Leur seul espoir reste alors la chirurgie. Celle-ci est efficace si le chirurgien a de bonnes indications sur les zones à opérer.

Le cerveau virtuel permet aux chirurgiens d’avoir une « plate-forme » virtuelle. Ils peuvent ainsi repérer les zones à opérer, en évitant pour ce faire d’avoir à procéder à un geste invasif, et surtout de préparer l’opération en testant différents gestes possibles, en voyant lequel est le plus efficace et quelles sont ses conséquences, chose évidemment impossible à faire sur le patient.

A terme, le but de l’équipe est d’offrir une médecine personnalisée du cerveau, en proposant, grâce à la virtualisation, des solutions thérapeutiques individualisées et spécifiques pour chaque patient. Les chercheurs travaillent actuellement sur des essais cliniques, afin de démontrer la valeur prédictive de leur découverte. Cette technologie est par ailleurs à l’essai sur d’autres pathologies affectant le cerveau, comme l’AVC, Alzheimer, les maladies neuro dégénératives, ou la sclérose en plaques.
Ces travaux impliquent des chercheurs de l’Institut de neurosciences des systèmes (Inserm/AMU), du Centre de résonance magnétique biologique et médicale (CNRS/AMU/AP-HM), du département épileptologie et du département neurophysiologie clinique de l’AP-HM, et l’Epilepsy Center de Cleveland. Ils ont été réalisés au sein de la Fédération hospitalo-universitaire Epinext (www.epinext.org).

Le Patient Epileptique Virtuel : les régions du cerveau et leurs connexions sont reconstruites par ordinateur. Les simulations numériques génèrent un signal électrique similaire à celui généré par le cerveau pendant les crises. Ces simulations permettent de tester informatiquement de nouvelles stratégies thérapeutiques.

 

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Une nouvelle molécule gélifiante pour la culture de neurones en 3D

 

 

 

 

 

 

 

Une nouvelle molécule gélifiante pour la culture de neurones en 3D

COMMUNIQUÉ | 14 MAI 2018 - 23H00 | PAR INSERM (SALLE DE PRESSE)

TECHNOLOGIE POUR LA SANTE

Une équipe pluridisciplinaire de chercheurs du CNRS, de l’Inserm et de l’Université Toulouse III – Paul Sabatier a mis au point un hydrogel permettant de cultiver des cellules souches neurales, les faire se développer et se différencier. Ce biomatériau pourrait apporter de nouvelles perspectives pour l’élaboration de modèles cellulaires du tissu cérébral in vitro ou la reconstruction tissulaire in vivo. Ces travaux sont publiés dans la revue ACS Applied Materials & Interfaces le 14 mai 2018.
Bien que la culture de cellules soit aujourd’hui bien maîtrisée sur une surface en deux dimensions, cela n’est pas représentatif de l’environnement réel des cellules dans un organisme vivant. En effet, dans le tissu cérébral, les cellules sont organisées et interagissent en trois dimensions dans une structure souple. Ainsi, l’objectif principal pour les chercheurs était d’imiter au mieux ce tissu. Ils ont donc mis au point un hydrogel répondant à des critères de perméabilité, de rigidité et de biocompatibilité adaptés et sur lequel ils ont cultivé des cellules souches neurales humaines 1 .

La N-heptyl-galactonamide est une molécule nouvellement synthétisée par ces scientifiques et fait partie d’une famille de gélifiants habituellement connue pour donner des gels instables. Biocompatible, de structure très simple et rapide à produire, cette molécule présente de nombreux avantages. En travaillant sur les paramètres de formation du gel, les chercheurs des laboratoires Interactions moléculaires et réactivité chimique et photochimique (CNRS/Université Toulouse III-Paul Sabatier), Toulouse Neuro Imaging Center (Inserm/Université Toulouse III-Paul Sabatier) et du Laboratoire d’analyse et d’architecture des systèmes du CNRS ont obtenu un hydrogel stable, très peu dense et de très faible rigidité. Il permet ainsi aux cellules souches neurales d’y pénétrer et de s’y développer en trois dimensions.
L’hydrogel présente également un maillage composé de différents types de fibres, les unes droites et rigides ; les autres courbes et flexibles. Cette diversité permet aux neurones de développer un réseau d’interconnexions à courtes et longues distances telles qu’elles sont observées dans le tissu cérébral.

Ce nouveau biomatériau pourrait donc permettre de développer des modèles de tissu cérébral en trois dimensions dont le fonctionnement se rapprocherait des conditions in vivo. À terme, il pourrait être utilisé pour évaluer l’effet d’un médicament ou permettre la transplantation de cellules avec leur matrice dans le cadre de réparations de lésions cérébrales.
 
 1 Les cellules souches neurales sont issues de biopsies de patients (CHU de Toulouse – Pôle Neurosciences). Ces cellules sont capables de se différencier en neurones et en cellules gliales, les principaux types cellulaires du tissu cérébral.

 

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MAGNESIUM

 

 

 

 

 

 

 

Magnesium


Indications

    Prévenir certains troubles cardiovasculaires.   

    Prévenir le diabète de type 2 et ses complications; soulager les symptômes du syndrome prémenstruel.

    Prévenir les crises d’asthme; soulager les symptômes de la migraine; prévenir la récurrence des calculs rénaux; améliorer les performances sportives; contribuer à la prévention de l’ostéoporose; soulager les crampes dans les jambes durant la grossesse; traiter le trouble de déficit d'attention avec hyperactivité (TDAH).
Note. Le magnésium possède d'autres usages thérapeutiques reconnus ou potentiels qui relèvent d'un suivi médical spécifique. Par exemple, il est employé en injections intraveineuses ou intramusculaires pour l’éclampsie et la prééclampsie, le tétanos, les troubles du rythme cardiaque, la neuropathie associée au cancer, etc., bien que son efficacité ne soit pas nécessairement démontrée pour tous ces usages. Il est aussi utilisé comme laxatif et est l’un des ingrédients des médicaments antiacides en vente libre.
 
Note. L’utilisation du sulfate de magnésium (sel d'Epsom) et de l'hydroxyde de magnésium (lait de magnésie) comme laxatifs n’est pas abordée dans cette fiche.
 

Posologie du magnésium
Protection cardiovasculaire
* Consommer chaque jour des aliments riches en magnésium, comme des céréales entières, des noix, des graines, des légumineuses et des légumes à feuilles vert foncé. Voir le tableau des apports nutritionnels recommandés ci-dessous.
* En cas de présence d’un facteur de risque (résistance à l’insuline, syndrome métabolique, diabète de type 2, antécédent familial de maladies cardiovasculaires, par exemple), si les mesures alimentaires ne suffisent pas, prendre, avec un repas, un supplément fournissant 300 mg de magnésium.
* En cas d’hypertension, commencer avec un dosage de 300 mg par jour, avec un repas. Si nécessaire, on peut augmenter le dosage jusqu’à 1 000 mg par jour, en doses divisées.
En cas de présence de facteurs de risque ou de maladie diabétique ou cardiovasculaire, un suivi par un professionnel de la santé est nécessaire.
 
Syndrome prémenstruel
* Prendre, avec un repas, un supplément fournissant 300 mg de magnésium. Si après 2 mois, les résultats ne sont pas significatifs, prendre 300 mg 2 fois par jour.
En cas de supplémentation, il est préférable de diviser les doses et de les prendre avec un repas afin de réduire les risques de diarrhée (le magnésium a un effet laxatif) : ne pas excéder 350 mg par dose. Privilégier le gluconate, le citrate ou le chlorure de magnésium, car ces suppléments sont moins susceptibles de provoquer la diarrhée et constituent une source de magnésium plus assimilable que les autres formes. Consulter la section Sur les tablettes pour en savoir davantage sur les différents sels de magnésium.
 

Apport nutritionnel recommandé en magnésium
Âge    mg/jour
de 1 à 3 ans    80
de 3 à 8 ans    130
de 9 à 13 ans    240
Garçon, de 14 à 18 ans    410
Fille, de 14 à 18 ans    360
Homme, de 19 à 30 ans    400
Femme, de 19 à 30 ans    310
Homme, 31 ans et plus    420
Femme, 31 ans et plus    320
Femme enceinte    18 ans et moins : 400
de 19 à 30 ans : 350
31 ans et plus : 360
Femme qui allaite    18 ans et moins : 360
de 19 à 30 ans : 310
31 ans et plus : 320
Source : Dietary Reference Intakes for Calcium, Phosphorous, Magnesium, Vitamin D, and Fluoride, 1997, Institute of Medicine, Food and Nutrition Board.
Ces données sont le résultat d'un consensus entre les autorités canadiennes et américaines qui ont entrepris une démarche d'uniformisation des apports nutritionnels recommandés (ANR).

Description du magnésium
Le magnésium est un minéral essentiel au bon fonctionnement de l'organisme humain. Il participe à plus de 300 réactions métaboliques dans le corps. Il agit en association étroite avec le sodium, le potassium et le calcium, avec lesquels il doit rester en équilibre dans l’organisme. Environ la moitié du magnésium corporel se trouve dans les os et les dents, tandis que le reste est localisé dans les muscles, le foie et d’autres tissus mous. Il est éliminé par les reins.
Le magnésium contribue notamment à la transmission nerveuse et à la relaxation musculaire après la contraction, ce qui est vital pour la fonction cardiaque. Il est essentiel au maintien d’un rythme cardiaque régulier, au métabolisme des lipides, ainsi qu’à la régulation du taux de sucre sanguin et de la tension artérielle. Par son action relaxante sur les muscles lisses, dilatante sur les vaisseaux et normalisatrice sur la conduction nerveuse, le magnésium peut notamment jouer un rôle dans le soulagement des douleurs associées au syndrome prémenstruel, aux menstruations et aux migraines, par exemple (voir la section Recherches).


Sources alimentaires de magnésium
Les légumineuses, les graines, les noix, les grains entiers, le germe de blé, les légumes à feuilles vert foncé et la levure de bière sont de bonnes sources de magnésium. Noter que le raffinage, notamment celui des céréales, ainsi que la transformation des aliments réduisent beaucoup leur teneur en ce précieux minéral.
Aliments    Portions    Magnésium
Haricots de soya rôtis à sec    250 ml (1 tasse)    414 mg
Chocolat à cuisson, mi-sucré ou mi- amer    125 ml (1/2 tasse)    103-228 mg
Haricots noirs ou blancs, haricots de lima, cuits    250 ml (1 tasse)    127-191 mg
Noix du Brésil déshydratées    60 ml (1/4 tasse)    133 mg
Céréales à déjeuner, 100 % son (type All bran)    30 g    111 mg
Amandes rôties dans l’huile ou à sec    60 ml (1/4 tasse)    99-109 mg
Flétan de l’Atlantique cuit au four    100 g (3 ½ oz)    107 mg
Noix de cajous rôties à sec ou dans l’huile    60 ml (1/4 tasse)    90 mg
Noix de pin (pignons) déshydratées    60 ml (1/4 tasse)    86 mg
Goberge de l’Atlantique grillée au four    100 g (3 ½ oz)    86 mg
Noix mélangées, incluant des arachides, rôties    60 ml (1/4 tasse)    85 mg
Épinards bouillis    125 ml (1/2 tasse)    83 mg
Artichauts bouillis    1 moyen (125 g)    72 mg
Source : Santé Canada, Fichier canadien sur les éléments nutritifs, versions 2001b et 2005 et ministère de l'Agriculture des États-Unis(USDA), National Nutrient Database for Standard Reference.

Carence en magnésium
Des données européennes et nord-américaines indiquent que les apports alimentaires en magnésium sont souvent en deçà des apports nutritionnels recommandés1,2. En Amérique du Nord, ce sont les personnes à la peau noire et les personnes âgées qui ont le régime alimentaire le moins riche en magnésium.
En général, la carence en magnésium est difficile à diagnostiquer, car elle n’entraîne pas de symptômes évidents et la quantité de magnésium dans l’organisme est difficile à mesurer, même par une prise de sang. Cependant, les experts s’inquiètent des conséquences de réserves insuffisantes en magnésium dans l’organisme (voir la section Recherches).

En plus d’un apport alimentaire insuffisant, d’autres causes peuvent entraîner une carence en magnésium :
* Prise à long terme de certains médicaments qui augmentent les pertes en magnésium dans l’urine : diurétiques de l’anse (furosémide) et diurétiques thiazidiques (hydrochlorothiazide, par exemple); antibiotiques (dentamicine, amphotéricine) et cyclosporine (immunosuppresseur).
* Mauvaise absorption intestinale du magnésium causée par la maladie de Crohn, la maladie coeliaque ou une chirurgie intestinale, par exemple.
* Alcoolisme.
* Prise de contraceptifs oraux, d’oestrogènes et de cisplatine (médicament anticancéreux).
* Consommation excessive d’autres suppléments minéraux. Les minéraux interagissent les uns avec les autres et un excès de manganèse ou de potassium, par exemple, peut entraîner une carence en magnésium.
Les suppléments de calcium peuvent diminuer l’absorption du magnésium, mais ne semblent pas avoir d’effet sur les réserves et les taux sanguins de magnésium. Jusqu’à présent, aucun cas de carence en magnésium n’a été rapporté à la suite de la prise de suppléments de calcium.
Les premiers symptômes d’une déficience en magnésium sont une perte d'appétit, des nausées, des vomissements, de la fatigue et de la faiblesse. Si la carence s’aggrave, les symptômes suivants peuvent survenir : engourdissements, contractions et crampes musculaires, irrégularité du rythme cardiaque et spasmes coronariens.

Historique du magnésium
Le mot « magnésium » vient du nom de la ville grecque Magnesia, dans les environs de laquelle se trouvaient d’importants dépôts de carbonate de magnésium. En 1810, un chimiste britannique du nom de Sir Humphrey Davy a isolé le magnésium et, en 1926, un chercheur français a prouvé, grâce à des essais sur des animaux de laboratoire, qu'il s'agissait d'un minéral essentiel.

Recherches sur le magnésium

 Maladies cardiovasculaires. Des enquêtes épidémiologiques ont permis d’établir une relation inversement proportionnelle entre le taux de magnésium dans le sang (magnésémie) et le risque de souffrir de troubles cardiovasculaires3,4. En d’autres termes, un déficit chronique en magnésium (hypomagnésémie) exposerait à un plus grand risque de maladies cardiovasculaires telles que la maladie coronarienne,5, l’accident vasculaire cérébral (AVC)6 et l’hypertension12.
Par contre, les bienfaits d’un apport nutritionnel en magnésium, égal ou légèrement supérieur à celui recommandé, sont difficiles à quantifier. Ils sont probablement modestes chez des personnes qui n’ont pas de carence en magnésium6,16,74,75.
D’autres études99 ont rapporté que l’injection intraveineuse de magnésium réduirait l’incidence de la fibrillation auriculaire (la plus fréquente des troubles du rythme cardiaque), avec cependant une faible efficacité. De plus, l’apport de magnésium ne réduit pas la durée d’hospitalisation. Enfin, Les données sont insuffisantes pour affirmer que le magnésium réduit ou non le risque d’AVC.
Des études cliniques indiquent que l’administration d’un supplément de magnésium peut améliorer la capacité à l’exercice de sujets souffrant de maladie coronarienne8,9,76 ou avoir un effet antithrombotique10. Cette supplémentation est aussi importante chez les patients qui souffrent d’insuffisance cardiaque et qui sont traités avec des diurétiques, car cette médication entraîne une perte de magnésium11.
Le magnésium contribuerait aussi à la prévention de l’athérosclérose, en réduisant l’absorption intestinale des lipides au moment des repas77 et en augmentant le taux de bon cholestérol (HDL)78.
Chez les personnes souffrant d’hypertension, une supplémentation en magnésium permet d’abaisser la tension artérielle15,79,80. Par ailleurs, les effets du magnésium sont suffisamment probants pour qu’en Amérique du Nord, les autorités médicales recommandent un apport alimentaire élevé en magnésium pour prévenir et traiter l’hypertension13, notamment par l’adoption du régime DASH (Dietary Approaches to Stop Hypertension)14.

L’auteur d’une synthèse parue en 2004 recommande un suivi serré du taux de magnésium des patients à risque de maladies cardiovasculaires, ainsi que la supplémentation pour prévenir ces troubles et leur récurrence12. En considérant l’ensemble des données cliniques, il semble que le magnésium soit plus bénéfique en prévention qu’en traitement de plusieurs maladies cardiovasculaires. Plusieurs auteurs notent d’ailleurs qu’étant donné le faible coût, la facilité d’administration et la grande innocuité du supplément de magnésium, sa prise devrait être encouragée auprès des patients à risque de maladies cardiovasculaires.

 Déficience en magnésium. Un manque de magnésium est fréquent chez les personnes âgées, notamment chez celles placées en institution. Ce manque peut être provoqué par une réduction de l’absorption de magnésium, une perte urinaire accrue ou certaines maladies (ex. résistance à l’insuline). Certains auteurs100 suggèrent que la prise orale de magnésium, à des doses physiologiques, pallierait cette carence.

 Diabète. Les études épidémiologiques indiquent qu’il existe un lien entre un faible apport nutritionnel en magnésium et l’incidence du diabète de type 218-21,84,85. De plus, la diminution du taux de magnésium sanguin (hypomagnésémie) augmente la résistance à l’insuline, un trouble avant-coureur du diabète22, 23. Certaines complications du diabète de type 2 (neuropathie, ulcères aux pieds) sont également associées à une carence en magnésium25.
Si le magnésium semble contribuer à la prévention du diabète, son utilité dans le traitement de la maladie reste controversée24. Néanmoins, selon une méta-analyse récente, les suppléments de magnésium réduiraient la glycémie de diabétiques de type 2 et augmenteraient le taux des HDL (bon cholestérol), de façon significative78. Les résultats divergents, auxquels arrivent les études cliniques, peuvent s’expliquer en partie par les différences entre les sels de magnésium utilisés, leur dosage et les taux initiaux de magnésium des participants24,86 .

Les chercheurs ont également observé une tendance à la carence en magnésium chez les personnes souffrant de diabète de type 1 et une étude récente démontre que l’hypomagnésémie chez ces patients engendre un épaississement de la paroi des vaisseaux, causant ainsi une athérosclérose précoce26. Des essais préliminaires permettent de supposer que la supplémentation en magnésium pourrait, dans le cas du diabète de type 1, contribuer à augmenter la sensibilité à l’insuline et à réduire les risques de complications27-29.

 Syndrome prémenstruel (SPM) et douleurs menstruelles. Par rapport à des personnes en bonne santé, les personnes souffrant de syndrome prémenstruel ont un rapport magnésium/calcium sanguin, plus faible. Les chercheurs pensent que ce déséquilibre joue un rôle important dans le SPM, notamment dans les changements de l’humeur30 qui le caractérisent.
Les résultats d’études cliniques indiquent que le magnésium pourrait atténuer les symptômes du syndrome prémenstruel31-35, s’il est combiné avec la vitamine B636. Une synthèse récente suggère également que la nature du sel de magnésium joue un rôle, car des effets ont été observés avec le pidolate de magnésium, mais pas avec l’oxyde de magnésium87.
Au cours de deux études publiées en 1989 et en 1990, le magnésium a atténué plusieurs symptômes de la dysménorrhée37,38. D’autres recherches sont nécessaires pour confirmer ces résultats.

 Migraine. Quelques études ont donné des résultats contradictoires40-43. Les auteurs de synthèses récentes s’entendent pour dire que les données actuelles sont limitées et que des études supplémentaires sont nécessaires pour documenter l’efficacité du magnésium pour soulager la migraine44-46.

Calculs rénaux (pierres aux reins). Comme le magnésium augmente la solubilité du calcium, particulièrement dans l'urine, il semble qu’il puisse avoir un effet préventif sur les calculs rénaux. Il réduit aussi l’absorption intestinale d’oxalate, une substance qui contribue à la formation des calculs.

L’utilisation de sels d’oxyde et d’hydroxyde de magnésium donne des résultats mitigés qui seraient attribuables à la faible absorption de ces formes de magnésium, alors qu’une autre étude avait rapporté un effet prophylactique de l’hydroxyde de magnésium47. En revanche, le mélange potassium-magnésium-citrate préviendrait de façon nettement plus efficace la récurrence des calculs rénaux48,88.

 Performances athlétiques. L’exercice physique peut réduire les réserves de magnésium. Des réserves faibles jumelées à un apport alimentaire insuffisant peuvent réduire la capacité à l’effort physique49,50. Dix études de petite envergure ont porté sur l’efficacité d’une supplémentation en magnésium sur les performances : 5 ont donné des résultats positifs, 5 des résultats non concluants49,51.

 Ostéoporose. Le magnésium joue un rôle important dans le métabolisme osseux et le maintien de la densité osseuse52. On a récemment démontré qu’une carence en magnésium causait l’ostéoporose chez des rats de laboratoire54.
Chez l’être humain, des études épidémiologiques ont établi une association entre l’apport en magnésium (aliments et suppléments) et la densité osseuse chez les personnes à la peau blanche55.Elles confirment aussi que la déficience en magnésium joue un rôle important dans l’ostéoporose56,89.
Les études cliniques portant sur les effets d’une supplémentation sont rares. Deux essais préliminaires menés au début des années 1990 auprès de femmes ménopausées indiquent que la prise d’un supplément de magnésium pourrait avoir un effet positif sur la prévention et l’évolution de l'ostéoporose57,58; un effet qui a été confirmé dans une récente étude90.

 Crampes dans les jambes durant la grossesse. Selon une synthèse publiée en 2002, les suppléments de magnésium constitueraient le meilleur traitement contre les crampes dans les jambes qui surviennent parfois en cours de grossesse60. Ils en diminueraient la fréquence59 et n’ont aucun effet néfaste sur l’accouchement et le post-partum61. Toutefois, les bienfaits du magnésium seraient modestes60; certains chercheurs allant même jusqu’à conclure qu’il n’a aucun effet91. Par ailleurs, la supplémentation en magnésium n’a pas d'effet probant sur les crampes nocturnes des femmes qui ne sont pas enceintes62,63.


 Trouble de déficit d'attention avec hyperactivité(TDAH). Au cours d’une étude portant sur des enfants souffrant du TDAH, on a observé que 95 % d’entre eux présentaient des signes de carence en magnésium64. Si quelques études cliniques suggèrent que la prise quotidienne de magnésium, seul65 ou combiné avec de la vitamine B666,67, peut améliorer l’état des enfants hyperactifs, des études additionnelles sont nécessaires pour confirmer l’efficacité du magnésium92.

 Asthme. En médecine, le sulfate de magnésium administré par voie intraveineuse a un effet démontré pour soulager les crises d’asthme aiguës, particulièrement chez les enfants71,93,94.
Par voie orale, par contre, le magnésium n’a pas démontré une grande efficacité pour prévenir l’asthme, que ce soit la fréquence des crises ou leur gravité. Il pourrait diminuer la réactivité des bronches95,96, mais les études sur la question n’arrivent pas toutes aux mêmes conclusions72,97.
D’autre part, la combinaison de sulfate de magnésium avec un traitement classique (beta-agoniste, corticostéroïde), par voie intraveineuse ou brumisation, a montré une certaine efficacité, en particulier chez les enfants avec des symptômes sévères101, 102, 103

 Fibromyalgie. Deux études préliminaires indiquent qu’un supplément de magnésium et d’acide malique pourrait soulager la douleur provoquée par la fibromyalgie68,69. Les auteurs d’une synthèse se sont penchés sur 3 essais cliniques préliminaires (33 sujets en tout) menés auprès d’enfants atteints d’autisme auxquels on avait donné un supplément de magnésium ainsi que de la vitamine B6. Ils ont conclu que les données étaient nettement insuffisantes pour juger de l’efficacité clinique de cette supplémentation70.

 Perte auditive. Un traitement oral au magnésium semble réduire l’incidence de perte auditive de nature idiopathique ou provoquée par le bruit. D’autres études104 sont nécessaires pour confirmer cet effet préventif.


 Neuroprotection. Un accouchement prématuré peut provoquer des troubles neurologiques tels qu’une surdité, une cécité ou des déficits neurosensoriels. Des méta-analyses105-106-107 ont rapporté le fait que la prise de magnésium prénatale pouvait améliorer les fonctions motrices des enfants nés prématurément. De même, le sulfate de magnésium semble réduire le risque de développer une paralysie cérébrale chez les bébés à risque de naître prématurément. Le dosage optimal reste à déterminer.

 Anxiété. La plupart des études108 ont examiné les effets d’une combinaison de magnésium avec des vitamines ou de produits naturels. Seule une étude a rapporté une absence d’effet du magnésium sur l’anxiété utilisé en monothérapie.

Précautions
Attention
* Les autorités canadiennes et américaines ont établi l’apport maximal tolérable de magnésium sous forme de supplément (tableau ci-dessous). Il s’agit en fait du dosage quotidien à partir duquel les suppléments de magnésium ont causé un effet laxatif chez certaines personnes au cours de quelques études. Au cours d’autres études, des dosages plus élevés (jusqu’à 1 200 mg par jour) n’ont pas provoqué de diarrhée chez les participants73.
* Notez que le magnésium fourni par les aliments ne provoque pas la diarrhée et que l’effet laxatif des sels de magnésium facilement assimilables est nettement moins prononcé (voir la section Sur les tablettes ci-dessous).
* En cas de diarrhée, interrompre la supplémentation et la reprendre plus tard, en plus petites doses ou en doses divisées.
*
Apport maximal tolérable de supplément de magnésium
Âge    mg/jour
de 1 à 3 ans    65 mg
de 4 à 8 ans    110 mg
de 9 à 13 ans    280 mg
13 ans et plus    350 mg
Source : Dietary Reference Intakes for Calcium, Phosphorous, Magnesium, Vitamin D, and Fluoride, 1997, Institute of Medicine, Food and Nutrition Board, pages 246 et 245.


Contre-indications
* Maladies rénales graves. La très grande majorité des cas répertoriés d’un excès de magnésium dans l’organisme sont associés à l’insuffisance rénale.
Effets indésirables
* Aux dosages recommandés, les effets indésirables se limitent généralement à de la diarrhée ou à une irritation intestinale.
Interactions
Avec des plantes ou des suppléments
* Les suppléments de bore semblent diminuer l’élimination du magnésium chez les femmes.
* Les suppléments de calcium peuvent diminuer l’absorption du magnésium, mais ne semblent pas avoir d’effet sur les réserves et les taux sanguins de magnésium. Jusqu’à présent, aucun cas de carence en magnésium n’a été rapporté à la suite de la prise de suppléments de calcium.
Avec des médicaments
* La prise de suppléments de magnésium réduit l’absorption des antibiotiques de la famille des tétracyclines. Prendre à 2 heures d'intervalle.
* La prise de suppléments de magnésium peut réduire l’absorption de la nitrofurantoïne (un antibiotique). Prendre à 2 heures d'intervalle.
* La prise de suppléments de magnésium peut nuire à l’absorption des biophosphonates (alendronate et étidronate), utilisés contre l'ostéoporose. Prendre à 2 heures d'intervalle.
* Si vous suivez un traitement à l'amiloride (un diurétique), consultez votre médecin avant de prendre un supplément de magnésium : cette combinaison peut provoquer un taux de magnésium trop élevé dans l’organisme.
*
L'avis de notre pharmacien
Magnésium, le nutriment oublié
Que ce soit dans le discours populaire ou dans le milieu médical, on entend souvent parler du calcium, mais très peu du magnésium. D’ailleurs, avant d’avoir lu ce qui précède, qui aurait pu nommer une bonne source de magnésium alimentaire? Par contre, tout le monde est en mesure de nommer une bonne source de calcium! Pourtant, les données scientifiques démontrent que la carence en magnésium est plus importante dans notre société que la carence en calcium. Les personnes âgées et les personnes à la peau noire sont les populations dont le risque de carence est le plus élevé.
Le magnésium joue de multiples rôles dans l’organisme. De façon générale, on peut dire que, partout où le calcium joue un rôle dans la contraction, le magnésium joue le rôle inverse pour faciliter la relaxation. Sa présence est donc essentielle au bon fonctionnement des muscles, des artères et même des cellules nerveuses. Selon certains auteurs, la carence en magnésium est impliquée dans des troubles allant de la nervosité, l’anxiété et la fatigue jusqu’à l’artériosclérose, le syndrome métabolique (syndrome X) et les altérations du système immunitaire.
Sur le plan osseux, le magnésium contribue à la fixation du calcium dans la matrice osseuse (structure minérale de l’os). Ainsi, un complexe de minéraux comprenant du calcium, du magnésium et d’autres oligo-éléments, associé à de la vitamine D, est beaucoup plus efficace pour combattre l’ostéoporose que le calcium seul.
Certains prétendent que le calcium inhibe l’absorption du magnésium. Il est vrai qu’il y a concurrence entre ces deux minéraux au site d’absorption dans l’intestin. Cependant, le corps a besoin des deux minéraux et il est en mesure d’absorber chacun d’eux en quantités adéquates.
Taux difficile à mesurer
Pour mesurer le taux de fer ou de calcium, une prise de sang suffit. Par contre, ce n’est pas le cas pour le magnésium puisque le taux sanguin de magnésium ne reflète pas l’état des réserves. En effet, le taux de magnésium circulant dans le sang peut être adéquat malgré des réserves très déficientes.

La dose de supplément
Au Canada et aux États-Unis, la dose maximale de suppléments de magnésium est fixée à 350 mg par jour pour les personnes de plus de 13 ans. Cependant, cette dose est en contradiction avec l’apport nutritionnel recommandé pour les hommes (420 mg par jour) et pour les femmes enceintes (de 350 mg à 400 mg), de même qu’avec les dosages utilisés dans les études cliniques. Ainsi, au cours d’essais sur l’hypertension et le syndrome prémenstruel, on a utilisé jusqu’à 1 000 mg de magnésium par jour en doses divisées de 250 mg à 300 mg, aux repas.
À la lumière de ces renseignements, cette dose de 350 mg représente donc la limite maximale de supplément de magnésium par prise (ou dose) et non par jour. Elle a été établie parce qu’au-delà de 350 mg par dose, le risque de diarrhée augmente.
Par ailleurs, le type de sel de magnésium employé a son importance : moins il est absorbé (biodisponible), plus le risque de diarrhée augmente. Ainsi, un oxyde de magnésium risque d’entraîner plus de diarrhée qu’un citrate (voir la section Sur les tablettes, ci-dessous).

Contre-indication
Une contre-indication très importante existe pour les personnes souffrant d’insuffisance rénale. Pour ces patients, toute supplémentation minérale doit faire l’objet d’un suivi auprès d’un professionnel de la santé.
 
Jean-Yves Dionne, pharmacien
 
Sur les tablettes
* Le magnésium est commercialisé sous forme de sels (chlorure, citrate, gluconate, hydroxyde, oxyde, etc.) dont la teneur en magnésium élémentaire varie considérablement (voir le tableau ci-dessous). Comme c’est le cas pour tous les suppléments minéraux vendus au Canada, la teneur est indiquée en milligrammes de magnésium élémentaire.
* Le magnésium que renferment ces sels est plus ou moins assimilable par l’organisme (biodisponibilité et solubilité). Moins le magnésium d’un sel est assimilable, moins il sera utilisé par l’organisme et plus l’effet laxatif sera important. Si l’on désire combler ou prévenir une carence en magnésium, on recherchera plutôt un sel facilement assimilable (bonne biodisponibilité et bonne solubilité), lequel aura par ailleurs moins d’effets laxatifs.

 

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