ecole de musique toulon, cours de piano
     
 
 
 
 
 
menu
 
 

APPRENTISSAGE DE LA MUSIQUE

  Auteur : sylvain Date : 15/11/2014
 

Apprentissage de la musique


Introduction


Tout auditeur peut se construire une base de connaissances, implicites, des schémas structurels de la musique par un apprentissage perceptuel de la musique. Ces connaissances implicites de l'échelle musicale peuvent s’accroitre au cours du temps, et sont appliquées automatiquement et inconsciemment chaque fois que l'adulte écoute un morceau de musique. Ce phénomène peut être observé au niveau de la topographie du cortex cérébral : par exemple, chez certains joueurs d'instrument à cordes, la surface de représentation pour les doigts de la main gauche est accrue, surtout si l'apprentissage de l'instrument a commencé avant l'âge de douze ans.
Au cours du développement
Première enfance
Expérience prénatale
On a pu montrer que les expériences sonores intra-utérines pouvaient avoir des effets sur le comportement ultérieur des enfants. Le fœtus peut répondre aux sons au moins dès le deuxième trimestre de la grossesse. Les très jeunes bébés reconnaissent la voix de leur mère. Ils enregistrent les traits caractéristiques de cette voix jusque dans le détail des structures de hauteur et d'accent tonique.
De Casper et coll. ont montré (1986) que les bébés préféraient les passages d'un texte lu de manière itérative lorsqu’ils étaient encore dans le ventre de leur mère, notamment pendant le dernier trimestre de grossesse par rapport à d'autres passages qui n'avaient pas été présentés. En effet, les enfants qui ont entendu une histoire de manière répétée dans le ventre de leur mère tétaient davantage à l'audition de cette histoire contrairement à ceux n’ayant pas été conditionnés à cette histoire. Spence et coll. (1987) ont aussi montré que les bébés qui avaient été habitués à une histoire avant la naissance aimaient cette histoire filtrée en « passe-bas » autant que le même texte non filtré, alors que les bébés qui n'avaient pas entendu l'histoire n'appréciaient pas le filtrage passe-bas.
Hauteur
Des études ont montré que dès l'âge de deux mois, les enfants sont capables de comparer la hauteur des chants que leur chante la mère. Les enfants de sept à dix mois peuvent aussi reconnaitre la direction d'un changement de hauteur pour des intervalles de moins d’un demi ton.
On montre chez les adultes, mais également chez les enfants, l'équivalence d'octave. Cette notion consiste à distinguer très facilement deux paires de sons dont l'une des paires est constituée de deux notes à l'octave l'une de l'autre, tandis que la deuxième paire est constituée de deux notes séparées par moins d'une octave.
De plus, les enfants de sept ou huit mois sont déjà capables d'associer avec justesse les hauteurs de voyelles distinctes qu'on leur chante. En effet, ils peuvent distinguer des sons complexes de structure harmonique différente : ces notes sont évaluées de même hauteur pour autant que leurs fréquences fondamentales soient les mêmes. C'est par exemple le cas d'une note identique chantée avec la voyelle "a" et la voyelle "o" successivement.
De même, éliminer la fréquence fondamentale d'un son complexe ne change pas sa hauteur aussi longtemps que plusieurs harmoniques sont conservés. C'est aussi vrai pour des enfants âgés de sept ou huit mois ! Cette conservation de la hauteur devient plus floue quand les harmoniques résiduels sont tous très éloignés en fréquence de la fondamentale absente.
La structure mélodique
Dès l'âge de deux mois, les enfants sont capables de comparer l'intensité et le contour mélodique des chants que leur chante la mère.
Les bébés vont être sensibles aux modifications d’une mélodie qu’ils ont déjà entendue plusieurs fois. Quand on fait une transposition de trois demi-tons en gardant le meme type de hauteur, les bébés ne la détecte pas ; cependant lorsque la mélodie subissait un altération du contour, il y a diminution du rythme cardiaque des bébés. Les bébés sont aussi capables de remarquer les changements dans les intervalles et les niveaux de hauteur, mais les changements de contour sont les plus marqués.

Les mélodies en mode majeur sont plus faciles à encoder et mémoriser que les autres mélodies. Ceci tient-t-il à la nature du cerveau ou au bain culturel qui le baigne ? On observe dans toutes les aires culturelles une forte prégnance de l'équivalence d'octave (rapport des fréquences 2/1) et à un moindre degré de la quinte (rapport 3/2). Il convient de noter que "l'analyse de musiques vocales de différents pays du continent africain (Éthiopie, Centrafrique, Cameroun) a mis au jour l'existence de systèmes pentatoniques dans lesquels le contour mélodique prime sur la grandeur des intervalles qui séparent les degrés de l'échelle"(lacito - CNRS).
Les enfants à partir de sept ou huit mois détectent plus des changements de hauteur liés à une transposition en style diatonique plutôt qu'en style chromatique. Ces très jeunes enfants échouent à détecter ces changements si on leur présente des structures musicales d'origine javanaise, ce qui indique une acculturation très précoce des enfants baignant dans les échelles occidentales construites sur le "demi-ton". Cependant, l'acculturation complète aux modèles occidentaux demande plusieurs années à l'enfant.
Le rythme
Dès l'âge de quatre mois, les enfants sont capables de comparer la structure rythmique des chants que leur chante la mère. Le rythme peut recevoir des variations de tempo sans que soit altérée sa nature. C'est dire que les données temporelles sont plus importantes dans leurs relations que dans leur mesure absolue. C'est ce qui rend compte du fait que les enfants testés à l'âge de quatre ou cinq mois sont plus sensibles aux changements de patrons temporels qu’aux durées absolues de leurs élém
ents.


DOCUMENT             BORDEAUX  2              LIEN

 
 
 
 

LES PLANTES ET LA MUSIQUE

  Auteur : sylvain Date : 18/09/2014
 


Les plantes écoutent-elles de la musique ? Comment une plante peut-elle possiblement réagir à la musique? Les plantes respirent par de nombreuses bouches, que l’on appelle stomates, et on a découvert que les stomates des plantes réagissent à la musique!
D. Kroeze MSc. CANNA Research
l’université de Californie à San Diego ont découvert le mécanisme qui contrôle les stomates d’une plante. Les deux cellules qui forment le stomate sont des cellules spécialisées (cellules de garde), accordées selon la fréquence de résonance du calcium. Lorsqu’on les expose à cette fréquence, les stomates se ferment. Toutefois, si la fréquence n’est pas exactement la bonne, les cellules s’ouvriront de nouveau dans l’heure qui suit. Ceci se produit même si la concentration de calcium est suffisante pour faire fermer le stomate en temps normal. Des expériences ont démontré que les tonalités aiguës sont plus ou moins directement responsables d’une augmentation de l’échange gazeux qui dure plus d’une heure.
La musique accroît la croissance
Lorsque certaines musiques, des tonalités aiguës, ou des chants d’oiseaux font vibrer la plante, à une fréquence qui n’est pas exactement celle de la résonance du calcium, les stomates s’ouvrent après un certain temps, même si la plante les aurait normalement gardés fermés. Des tests ont démontré qu’un engrais appliqué aux feuilles de la plante aura plus d’effet sur son développement et sa croissance si ses stomates sont grands ouverts. Cela est logique : les plantes absorbent l’engrais donné aux feuilles par leurs stomates. Différentes combinaisons de fréquence et d’engrais sont offertes pour plusieurs types de récoltes.
Cette méthode n’est cependant pas à toute épreuve. Si on force les stomates à rester ouverts, la plante se verra incapable de contrôler la quantité d’eau qu’elle perd par la transpiration ; elle risque donc la déshydratation. C’est donc dire qu’exposer vos plantes à de la musique pour plus de trois heures par jour pourrait les mettre en danger.
Ne causez pas de surdose de musique
Si le volume ou la fréquence sont trop élevés, vos plantes favorites courront des risques. Certains effets de l’ouverture et de la fermeture des stomates ne peuvent encore être expliqués. L’impact négatif d’une fréquence trop haute pourrait être expliqué en utilisant une technique appelée « résonance de la coquille ».

Résonance de la coquille

Outre la résonance, qui fait ouvrir les stomates sous l’influence de la musique ou de tonalités précises, une autre technique pourrait expliquer les effets de la musique sur les plantes. On appelle cette technique résonance de la coquille. Elle stimule ou inhibe la synthèse des protéines chez les plantes. Plusieurs tonalités ont ici un rôle à jouer. Les protéines, qui sont faites d’acides aminés, sont synthétisées selon la vibration. Chaque acide aminé devrait avoir sa propre fréquence. Chaque protéine devrait donc avoir sa propre gamme de fréquences. En théorie, la séquence correcte de tonalités devrait stimuler la création de protéines par résonance. On étudie également l’impact de la résonance sur le corps humain. La neurostimulation électrique transcutanée est une technique qui utilise une fréquence précise pour stimuler la production de certaines substances dans le corps. Par exemple, on croit qu’une fréquence de 10 Hz stimule la production du neurotransmetteur sérotonine (la même fréquence que les ondes alpha). Vous savez quoi ? La sérotonine est un acide aminé.

Si différentes tonalités peuvent avoir une telle influence sur les plantes, c’est parce que les hormones, comme l’auxine, l’une des substances responsables de la croissance des cellules et de la formation des fruits, sont formées de seulement deux acides aminés. Lorsque l’on permet aux plantes de vibrer suffisamment longtemps aux fréquences de ces deux acides aminés, la production d’hormones végétales désirables devrait augmenter, ce qui donnerait de plus grosses pousses.
La musique pourrait également avoir une influence sur la germination des semences. Un article publié dans le Journal of Alternative and Complementary Medicine décrit une expérience dans laquelle la musique a produit un taux de germination plus élevé (P < 0.002) et une germination plus rapide (P < 0.000002). Il semble toutefois que les sons n’ont pas un impact significatif sur la germination. Il semble que de multiples fréquences sont en jeu et, comme la germination a trait aux hormones, il est plausible que la résonance de la coquille joue ici un rôle.
Les plantes préfèrent la musique classique...
Les plantes réagissent de façon positive à la musique classique, mais non, par exemple, au heavy metal. On peut supposer que des tonalités plus pures sont utilisées en musique classique, alors que le heavy metal utilise des effets de guitare comme la distorsion, que l’on ne peut considérer purs.
Les oreilles vertes
Même si les techniques pour encourager la croissance végétale existent depuis la nuit des temps, cet art est moribond : les horticulteurs modernes ne possèdent qu’une fraction des connaissances de leurs prédécesseurs. Nous ne savons pas exactement comment la musique influence le développement et la croissance des plantes, mais nous en découvrons davantage au sujet de la physique de la résonance, et nous progressons vers des preuves scientifiques solides et des théories dans ce domaine. Qui sait, dans vingt ans, les gens rigoleront peut-être si vous leur dites que les plantes n’ont pas d’oreilles!

 

DOCUMENT        CANNAGARDENING         LIEN

 

                                                                         LIEN

 
 
 
 

LA MUSIQUE

  Auteur : sylvain Date : 23/08/2014
 

LA MUSIQUE


La musique multiple par Louis Dandrel Faire un état de la musique aujourd'hui oblige à dresser un inventaire abondant et disparate. On peut tenter d'y voir ou d'y entendre plus clair en observant les transformations des situations d'écoute, les techniques de traitement et diffusion du son, ou encore les évolutions de l'architecture.
L'extrême diversité de la musique semble en effet coïncider avec le fractionnement et le mélange des espaces où elle prend forme et se propage. Des ethnologues et des historiens ont déjà mis en évidence des relations entre des développements de musiques traditionnelles ou savantes et leur milieu acoustique. La production et la consommation de musique paraissent à ce jour doublement liées à leur environnement qu'elles contribuent à façonner mais dont elles sont étroitement dépendantes.

 

VIDEO              CANAL  U             LIEN

 
 
 
 

L'OREILLE ACTIVE

  Auteur : sylvain Date : 23/08/2014
 

L’OREILLE ACTIVE - HENRY TORGUE


La qualité de nos vies passe par la qualité des sons qui nous environnent. Chacun est à la fois l'auditeur mais aussi le compositeur de la bande-son du film de sa vie. Que mettent en jeu fondamentalement nos relations au monde par l’écoute et l’action sonore ? Et si sons et bruits témoignaient précisément du degré de notre urbanité autant que des conséquences de notre urbanisme ?

Henry Torgue est chercheur CNRS en sciences sociales au CRESSON et directeur du laboratoire "Ambiances architecturales et urbaines" (Ecoles Nationales Supérieures d’Architecture de Grenoble et Nantes). Il travaille sur l’imaginaire urbain et sur la culture sonore au quotidien. Également compositeur de nombreuses musiques pour l’audiovisuel et la scène, son récital de piano connaît une diffusion internationale.

 

VIDEO            CANAL  U            LIEN

 
 
 
Page : [ 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 ] Précédente - Suivante
 
 
 


Accueil - Initiation musicale - Instruments - Solf�ge - Harmonie - Instruments - Vidéos - Nous contacter - Liens - Mentions légales /confidentialit�

Initiation musicale Toulon

-

Cours de guitare Toulon

-

Initiation à la musique Toulon

-

Cours de musique Toulon

-

initiation piano Toulon

-

initiation saxophone Toulon

-
initiation flute Toulon
-

initiation guitare Toulon

Google