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LE LUPUS

 

Paris, 21 janvier 2013


Lupus : des essais cliniques confirment l'efficacité du peptide P140/LupuzorTM


Les résultats d'une étude clinique incluant 149 patients atteints de lupus érythémateux disséminé, une maladie auto-immune très handicapante, a montré l'efficacité d'un peptide synthétique développé par une équipe de chercheurs dirigée par Sylviane Muller, biologiste CNRS, à l'Institut de Biologie Moléculaire et Cellulaire (IBMC) de Strasbourg. Ce peptide, le P140/LupuzorTM, s'est révélé être très bien toléré par les patients et a fait régresser la maladie lupique. La société ImmuPharma-France, qui a financé cette étude, possède une licence exclusive du brevet CNRS sur l'exploitation de ce peptide. Une prochaine et dernière phase de tests cliniques devrait prochainement entériner ces résultats et aboutir au développement d'un médicament qui ne possède pas les effets indésirables des traitements actuels à base de corticoïdes et d'immunosuppresseurs. Ces résultats sont publiés en ligne sur le site de la revue Annals of the Rheumatic Diseases.
Le lupus est une maladie auto-immune qui touche plus de 5 millions de patients dans le monde (en majorité des jeunes femmes) qui ne bénéficient aujourd'hui que de traitements palliatifs non spécifiques. En 2003 l'équipe de Sylviane Muller avait conçu un peptide appelé P140 (1) qui s'est révélé capable de retarder le développement de la maladie chez un modèle de souris lupique (2). Depuis, plusieurs études réglementaires ont été réalisées en phase clinique, sous licence CNRS, par la société ImmuPharma-France.

Après l'obtention chez des patients lupiques de résultats très encourageants lors d'une phase IIa d'essai clinique (étude ouverte et menée dans un seul centre hospitalier), une phase IIb a été entreprise par ImmuPharma-France. Cet essai a été réalisé dans 21 centres différents (pour éviter les biais), chez 149 patients, dans trois pays européens (Bulgarie, Roumanie, Espagne) et en Argentine. Les patients ont reçu le peptide P140/Lupuzor par voie sous-cutanée, à raison de 200µg par injection et par patient, une fois toutes les quatre semaines (groupe 1) ou ont été placés sous placebo (groupe 3). Ceci sur une durée de 3 mois, en plus de leur traitement de fond, maintenu à des doses très faibles pour ne pas influencer les résultats. Ceux-ci montrent que le peptide P140/Lupuzor est efficace et a fait régresser la maladie chez 62 % des patients du groupe 1, comparé aux 39 % des malades du groupe 3 (placebo) à l'issue de la douzième semaine de traitement. Le P140/Lupuzor s'est révélé également très bien toléré par les patients, sans aucun effet indésirable.

Aujourd'hui, le Lupuzor a reçu les autorisations nécessaires délivrées par la très puissante Food and drugs administration américaine (équivalent de l'AFSSAPS) pour débuter une phase III d'essai clinique. Au terme de cette phase III, si les résultats confirment ceux de la phase IIb, le Lupuzor pourrait être commercialisé et occuperait ainsi une position majeure dans le traitement des patients atteints de lupus.

 

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L'ORIENTATION DES LIPIDES EN 3D ...

 

Paris, 15 janvier 2013


Cartographier en 3D l'orientation des lipides dans des tissus biologiques comme la peau


Une méthode non invasive permettant d'observer in situ comment sont orientés les assemblages de lipides dans les tissus biologiques vient d'être mise au point par les physiciens du Laboratoire d'optique et biosciences (CNRS / Inserm / École polytechnique). Elle ne nécessite ni préparation, ni marqueur. Ces travaux devraient permettre de détecter et caractériser certaines pathologies associées à des désorganisations moléculaires au niveau de la peau ou du tissu nerveux. Ils viennent d'être publiés dans la revue en ligne Physical Review X.
Les assemblages multilamellaires de lipides (graisses) jouent un rôle essentiel dans certaines fonctions physiologiques. Ils interviennent au niveau de la peau (qui sert de barrière protectrice contre les agressions extérieures) mais également dans le fonctionnement des neurones. La désorganisation de ces assemblages est souvent associée à des pathologies graves. Cependant, les techniques utilisées d'ordinaire pour déterminer l'agencement des molécules, comme la diffusion des rayons X ou bien la résonance magnétique nucléaire, ne sont pas adaptées pour étudier des tissus biologiques intacts avec une bonne résolution cellulaire. De plus, elles nécessitent bien souvent un marquage et/ou une préparation importante des échantillons.

Développée à partir des années 90, la microscopie multiphotonique permet d'observer en trois dimensions un tissu biologique intact à une profondeur dépassant quelques centaines de micromètres et avec une résolution sub-cellulaire. Les chercheurs du Laboratoire d'optique et biosciences ont identifié un nouvel indicateur sensible à l'ordre moléculaire dans les assemblages lipidiques multi-couches appelé « génération de troisième harmonique polarisée » ou P-THG (« polarized third-harmonic generation »). Grâce à cette source de contraste optique, il est désormais possible de cartographier en trois dimensions l'orientation moyenne et le degré d'alignement des assemblages lipidiques mais aussi de repérer leur éventuelle désorganisation. Cette nouvelle méthode de microscopie multiphotonique fournit donc un outil non invasif pour sonder in situ l'alignement moléculaire dans des milieux biologiques.

Cette approche permet aux scientifiques de cartographier avec une sensibilité et un contraste inédits l'organisation des lipides dans des biopsies de peau humaine, sans préparation, ni marquage. Ces travaux posent les bases de futurs développements de la microscopie multiphotonique en tant que méthode de mesure de l'ordre moléculaire dans des milieux biologiques intacts. Ils permettent d'envisager des applications pour détecter et étudier les étapes précoces de pathologies liées à la désorganisation moléculaire.

 

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CHIKUNGUNYA

 

Paris, 6 mai 2013


Chikungunya : découverte d'un facteur cellulaire humain impliqué dans la réplication du virus


Des scientifiques de l'Institut Pasteur, de l'Inserm et du CNRS, ont identifié un facteur cellulaire humain impliqué dans la réplication du virus Chikungunya, qui rend compte de la spécificité d'espèce de ce virus. Ce virus, en émergence et présent dans les régions tempérées d'Europe, a provoqué en 2005 une épidémie sans précédent sur l'île de la Réunion en touchant plus de 30% de la population totale. 
Les résultats obtenus par les chercheurs ont permis de préciser les bases moléculaires de l'infection par le virus Chikungunya, très peu étudiées jusqu'à présent. 
Ces travaux ouvrent également de nouvelles perspectives pour la mise au point d'un meilleur modèle animal, « humanisé », outil nécessaire pour approfondir la connaissance de la physiopathologie de l'infection.
Ces travaux font l'objet d'une publication sur le site du European Molecular Biology Organization reports (EMBO reports), le vendredi 26 avril.

 

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SONDER LE CERVEAU ...

 

Paris, 29 AVRIL 2013


Un nouveau colorant ultra-brillant pour mieux sonder le cerveau


Pour obtenir des images en 3D de très haute résolution du système vasculaire cérébral, on utilise un colorant qui fluoresce dans le proche infra-rouge, lumière que la peau laisse passer. Un nouveau colorant, le chromophore Lem-PHEA, qui surclasse sensiblement les meilleurs colorants actuellement utilisés, vient d'être synthétisé par une équipe du Laboratoire de chimie (CNRS / ENS de Lyon / Université Claude Bernard Lyon 1). Menés en collaboration avec des chercheurs de l'Institut des neurosciences (Université Joseph Fourier - Grenoble / CEA / Inserm / CHU) et du Laboratoire Chimie et interdisciplinarité : synthèse, analyse, modélisation (CNRS / Université de Nantes), ces travaux viennent de paraître en ligne dans la revue Chemical Science. Ils ouvrent d'importantes perspectives pour mieux observer le cerveau et comprendre son fonctionnement.
Différentes techniques d'imagerie cérébrale, comme la microscopie biphotonique ou l'IRM, contribuent à comprendre le fonctionnement du cerveau sain ou malade. Une de leurs caractéristiques essentielles est leur résolution spatiale, c'est-à-dire la dimension des plus petits détails observables par chacune d'elles. Typiquement, pour l'imagerie par résonance magnétique (IRM), cette résolution est limitée à quelques millimètres, ce qui ne permet pas d'obtenir des images comme celle ci-dessous dont la résolution est cette fois de l'ordre du micromètre.

 

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