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HIPPOCRATE

 

 

 

 

 

 

 

Hippocrate

Le plus grand médecin de l'Antiquité (île de Cos 460-Larissa, Thessalie, vers 377 avant J.-C.).

Il fait figure de père de la médecine. Son nom recouvre en fait l'œuvre d'une école médicale qui, sous le double signe du rationalisme et de l'observation, établit une approche du corps humain affranchie de considérations religieuses ou magiques.

1. LA FORMATION MÉDICALE D'HIPPOCRATE

La vie d'Hippocrate reste très mal connue. Issu du clan des Asclépiades, qui prétendaient descendre d'Asclépios, le dieu grec de la Médecine, et exerçaient héréditairement cette activité, il apprend d'abord de son père les données essentielles de la médecine sacerdotale, notamment les bases indispensables de l'anatomie. Il quitte ensuite son île natale pour suivre l'enseignement de médecins réputés.


Ainsi doté d'un solide bagage, il acquiert une réputation grandissante d'habile praticien et devient médecin itinérant, soignant les patients de ville en ville tout en approfondissant ses connaissances en pathologie et en thérapeutique. Il visite ainsi la Thrace, la Thessalie et atteint la Macédoine, où il discerne chez le roi Perdiccas II (mort vers 413 avant ), aïeul d'Alexandre, une névrose d'origine sentimentale, considérée jusque-là comme une « phtisie », c'est-à-dire à l'époque comme une lésion organique. Suivant la mer Noire, il gagne l'Asie Mineure et revient à Cos, où il fonde son école de médecine vers l'an 420 av.J.-C. Bien plus tard, sans que la date exacte nous soit connue, il quitte Cos, où son gendre poursuit son enseignement. Avec deux de ses fils, il revient en Thessalie, à Larissa, où il fonde une nouvelle école et où s'achève sa longue existence.

2. HIPPOCRATE, INITIATEUR DE L'OBSERVATION CLINIQUE

On doit avant tout à Hippocrate le principe de la recherche des causes des maladies, après l'établissement d'un diagnostic fondé sur un ensemble de signes cliniques. Fondamentalement rationnelle, sa démarche ne fait pas plus appel aux dieux, pour comprendre la cause d'une maladie, qu'à la magie pour la guérir. Le patient devient la préoccupation première du praticien, ce qu'exprime encore de nos jours le « serment d'Hippocrate » que prononcent, en France, les jeunes médecins à leur entrée dans la carrière.

3. LES OUVRAGES LAISSÉS PAR HIPPOCRATE

Parmi la soixantaine d'ouvrages formant la Collection hippocratique, le partage est délicat entre les textes qui émanent certainement d'Hippocrate et ceux qu'ont rédigés ses élèves ou ses disciples. Délimitée notamment grâce aux travaux de Littré, qui en a donné une traduction (1839-1861), l'œuvre attribuée avec certitude à Hippocrate comprend : Traité de l'ancienne médecine, Épidémies (livres I et III), Régime des maladies aiguës, Aphorismes (livres I à VII), Traité des airs, des eaux et des lieux, Traité des articulations, Traité des fractures, Traité des plaies de la tête, Traité des instruments de réduction, Traité du pronostic, le Serment et la Loi. Sont probablement aussi de lui la Nature de l'homme et le Régime des gens en santé. D'autres ouvrages, sans être d'Hippocrate lui-même, ont vraisemblablement été rédigés sous son contrôle : il s'agit du Traité des humeurs, des autres livres des Épidémies, de l'Officine du médecin et de l'Usage des liquides.

4. DES PROGRÈS MÉDICAUX ET DES ERREURS GROSSIÈRES

Dans tous ces livres, l'esprit du texte a pour nous plus de valeur que les faits eux-mêmes. Ceux-ci, en effet, sont encore entachés de grossières erreurs, qui ne seront levées que beaucoup plus tard. Ainsi Hippocrate reconnaît-il dans l'organisme quatre liquides fondamentaux, appelés humeurs : le sang, le « phlegme », la bile jaune et la bile noire. Pour lui, la bonne santé résulte d'un heureux équilibre entre ces humeurs. La maladie apparaît quand un déséquilibre s'installe au profit de l'une d'elles et le médecin doit alors rétablir l'équilibre. De même, sa conception du système circulatoire est erronée, l'air étant, selon lui, l'élan vital nécessaire au mouvement du sang, auquel il vient se mêler.

Mais on ne peut qu'admirer les réflexions que lui suggère une bonne observation d'influences diverses, telles que l'âge, les saisons et le climat. De ces hypothèses découlent des préceptes valables concernant l'hygiène de vie ou la diététique. Les connaissances anatomiques d'Hippocrate sont limitées, sauf en ostéologie, car la dissection humaine reste exceptionnelle de son temps. La chirurgie demeure ainsi un domaine à peu près inexploré à l'époque, à l'exception de quelques trépanations, pour lesquelles Hippocrate semble avoir conçu un appareil. Pour l'orthopédie, il imagina un banc de bois porteur de treuils destinés à permettre la traction et la réduction des luxations et des fractures.

5. LE SERMENT D'HIPPOCRATE
« Je jure par Apollon médecin, par Esculape, par Hygie et Panacée, par tous les dieux et toutes les déesses, les prenant à témoin, que je remplirai, suivant mes forces et ma capacité, le serment et l'engagement suivants. » Ainsi débute le serment que prêtent de nos jours, en France, les médecins, à leur entrée dans l'Ordre. Intégré dans la Collection hippocratique, il était exigé des candidats admis dans l'école médicale de Cos à l'époque d'Hippocrate. On pense qu'il fut élaboré lorsque l'école s'ouvrit à des personnes étrangères au clan familial des Asclépiades.
Il invoque les dieux grecs de la médecine, dont Asclépios (Esculape), ce qui ne signifie pas pour autant qu'Hippocrate avait une conception « religieuse » de la médecine. Code d'éthique et de déontologie médicales, ce serment met en relief la nécessaire honnêteté du praticien, sa reconnaissance de l'enseignement reçu, son engagement à le transmettre aux générations nouvelles, sans omettre le principe du secret médical.
→ éthique médicale.

6. CITATIONS D'HIPPOCRATE

La vie est courte, l'art est long, l'occasion fugitive, l'expérience trompeuse, le jugement difficile.
Hippocrate, Aphorismes.
La guerre est la seule véritable école du chirurgien.
Hippocrate, Aphorismes.
La force qui est en chacun de nous est notre plus grand médecin.
Hippocrate, la Nature de l'homme.

 

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RADIOBIOLOGIE ET TOXICOLOGIE

 

 

 

 

 

 

 

RADIOBIOLOGIE  ET  TOXICOLOGIE

Les recherches du CEA en radiobiologie et toxicologie sont multidisciplinaires et concernent la caractérisation des effets sur l’Homme et l’environnement des rayonnements ionisants (radiobiologie) et des radionucléides (toxicologie nucléaire) mais aussi ceux des nanoparticules (nano-toxicologie), en phase avec leur usage croissant dans les procédés énergétiques.

Les travaux menés en radiobiologie s’attachent particulièrement aux conséquences d’expositions des cellules souches somatiques et germinales à de faibles doses de rayonnements ionisants, à la radiosensibilité individuelle et à de nouveaux développements en radiothérapie. Ils contribuent à l’évolution des normes relatives à la radioprotection des travailleurs de l'industrie du nucléaire et à l’utilisation rationnelle de la radiothérapie médicale.

En toxicologie, l’objectif est d’étudier le devenir et l’impact sanitaire et environnemental des radionucléides, des nanomatériaux ou composés chimiques utilisés dans le cadre des technologies développées par le CEA. Ces études contribuent à l’évolution raisonnée des normes de protection et à l’élaboration des méthodes de remédiation et de décorporation.


Processus de pathogenèse
PROCESSUS DE PATHOGENÈSE
(CANCERS, MALADIES INFECTIEUSES
ET NEURODÉGÉNÉRATIVES)
Les chercheurs du CEA ont développé une expertise technologique et ont accès à des installations d'imagerie, de criblage haut débit, aux instruments et équipements nécessaires à la biologie structurale et la biologie à grande échelle, des plateformes d'études précliniques. Ils peuvent couvrir ainsi l'analyse du vivant à plusieurs échelles (molécule, cellule, organe, jusqu'à l'organisme entier) et étudier des phénomènes biologiques normaux et pathologiques.

Par exemple, la biologie structurale intégrée est dédiée à l’étude de l’architecture et de la dynamique des macromolécules, des cellules et des organes. Par ailleurs, les disciplines « omiques » (génomique, transcriptomique, métabolomique...) fournissent des données sur les variations quantitatives et qualitatives des constituants de la cellule lors d’un événement normal ou pathologique.

Les chercheurs du CEA participent ainsi à la connaissance fondamentale du fonctionnement cellulaire et des mécanismes qui font basculer certains processus physiologiques vers un état pathologique. Autant d’informations qui permettent d’identifier des pistes thérapeutiques ou diagnostiques.


Diagnostic et thérapies innovantes
DIAGNOSTIC
ET THÉRAPIES INNOVANTES
Le CEA tire parti de son socle de connaissances fondamentales et des développements technologiques qu’il conduit pour proposer des approches innovantes en diagnostic, thérapie et vaccinologie. Ce travail est abordé par les chercheurs sous plusieurs angles : la recherche de biomarqueurs utiles au diagnostic précoce et au suivi thérapeutique, la recherche de cibles et le développement de nouvelles stratégies thérapeutiques (moléculaires, cellulaires ou géniques) ou vaccinales. Des études précliniques permettent d’évaluer  l’efficacité et l’innocuité des nouveaux traitements. Ces travaux bénéficient de l’expertise du CEA dans des technologies de pointe (criblage à haut-débit, biologie à grande échelle, imagerie,...) et des infrastructures de recherche de haut niveau que le CEA déploie (MIRCen et NeurAtris pour la recherche translationnelle en neurosciences et biothérapies, NeuroSpin et France Life Imaging pour l’imagerie biomédicale et IDMIT pour la recherche préclinique en infectiologie).

Les patients atteints de maladies neurodégénératives, de maladies neuro-inflammatoires, de maladies cardiovasculaires, infectieuses, métaboliques ou encore génétiques, bénéficieront de ces innovations thérapeutiques.


Nanomédecine

NANOMÉDECINE
Les travaux du CEA en nanomédecine portent sur plusieurs domaines ciblés : le diagnostic qui mène à l’identification d’une maladie grâce à la détection de symptômes spécifiques de la pathologie ; la thérapie, traitement spécifique d’une maladie ; la médecine régénérative qui vise à permettre une régénération de tissu ou organes humains endommagés ; et les systèmes de capteurs, ensemble d’interfaces détectant, sous la forme d’un signal électrique, un phénomène physique afin de le représenter et d’acquérir des données sur ce dernier.
*         En savoir plus - Les recherches du CEA en nanomédecine

 

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SANG - ANALYSE

 

 

 

 

 

 

 

Comment interpréter le résultat de sa prise de sang et mieux comprendre son bilan sanguin ?

 

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Greffe de peau : une nouvelle cible moléculaire pour activer les cellules souches

 

 

 

 

 

 

 

Greffe de peau : une nouvelle cible moléculaire pour activer les cellules souches

COMMUNIQUÉ | 23 OCT. 2019 - 12H44 | PAR INSERM (SALLE DE PRESSE)

BIOLOGIE CELLULAIRE, DÉVELOPPEMENT ET ÉVOLUTION | SANTÉ PUBLIQUE

Une équipe de chercheur du CEA-Jacob et de l’Inserm vient de publier une étude dans laquelle elle démontre le rôle central du facteur de transcription KLF4 dans le contrôle de la prolifération des cellules souches de l’épiderme et de leur capacité à régénérer ce tissu. Cette étude ouvre des perspectives pour la médecine régénérative de la peau. Elle est publiée le 21 octobre dans Nature Biomedical Engineering.

L’épiderme humain se renouvelle entièrement tous les mois grâce à la présence de cellules souches dans sa couche la plus profonde, qui donnent naissance à l’ensemble des couches plus superficielles de ce tissu. Le décryptage des gènes assurant le contrôle du caractère souche, ou « stemness », reste à ce jour une énigme imparfaitement résolue, en particulier pour la peau humaine.

Les découvertes d’une équipe de recherche française du CEA, de l’Inserm et de l’Université de Paris, générées en collaboration avec I-Stem, le laboratoire de l’AFM-Télethon, et l’Université d’Évry, ouvrent des perspectives pour la médecine régénérative cutanée, en particulier pour la bio-ingénierie des greffons de peau destinés à la reconstruction tissulaire. En effet, l’amplification massive en culture de cellules de l’épiderme (appelées kératinocytes) est nécessaire à la production de greffons. Elle est effectuée à partir d’un échantillon de peau issu du patient qui contient des kératinocytes matures et une population minoritaire de cellules souches kératinocytaires. Cette phase d’amplification comporte un risque : elle peut s’accompagner d’une perte quantitative ou d’une altération des cellules souches, conduisant à une perte de potentiel régénératif.

Les résultats de l’étude publiée dans Nature Biomedical Engineering montrent que diminuer l’expression du gène KLF4 pendant la préparation du greffon favorise une amplification rapide de cellules souches fonctionnelles1, sans altérer leur stabilité génomique. Les kératinocytes amplifiés dans ces conditions présentent un potentiel régénératif à long terme accru dans des modèles de reconstruction épidermique in vitro et de greffes in vivo 2. KLF4 constitue donc une nouvelle cible moléculaire pour préserver la fonctionnalité des cellules souches et faire progresser la bio-ingénierie des greffons cutanés. Ces résultats constituent une démonstration de principe, qui nécessite des développements complémentaires pour envisager des applications cliniques.Parmi celles-ci, citons le soin des grands brûlés, des ulcères chroniques et la reconstruction mammaire.

Ces travaux ont été étendus à d’autres types cellulaires d’intérêt pour la thérapie cellulaire cutanée. A l’avenir, les kératinocytes produits à partir de cellules pluripotentes pourraient constituer une alternative aux cellules souches adultes dans certaines applications de bio-ingénierie de tissus reconstruits.

Une des difficultés rencontrées dans cette voie est le fait que les kératinocytes obtenus ne possèdent pas toutes les fonctionnalités des cellules souches adultes. Ils sont notamment déficients au niveau de leur potentiel de prolifération. L’étude a permis de montrer que la manipulation de l’expression de KLF4 est également adaptée à ces cellules, car la diminution de son expression dans les kératinocytes dérivés d’ESC améliore leur capacité de prolifération ainsi que leur capacité à reconstruire de la peau.

Cellules souches en culture                     Greffon de peau obtenu par bioingéniérie


Des cellules souches de peau humaine multipliées en culture peuvent être utilisées pour régénérer l’épiderme© LGRK, IRCM, CEA-Jacob

1 Une cellules souche fonctionnelle est capable de régénérer l’épiderme pendant toute la vie de l’individu. Ceci grâce à une capacité de prolifération à très long terme, un caractère immature et une capacité d’organisation en trois dimensions.
2 Xénogreffe de peau reconstruite humaine sur un modèle animal

 

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